Considération matinale (première)
07:25...
Le réveil sonne.
« NON ! » *bouche pâteuse, haleine fétide, paupières collées*
07:27
Imperturbable, la sonnerie insiste.
« ARGH, ça recommence pinaise ! »
07:29
La menace est pressente. Si alors je ne me lève pas, je sais que le réveil abandonnera la partie. Et ni lui ni moi n’auront gagnés, c’est là le drame.
Et tous les matins, surtout lorsque la journée promet un salle temps de chier (1), que les contrôles promettent de mauvais résultats et que les promesses promettent le diable tout en promesse, la scène se répête, je ne veux pas me lever. Sept heures, vingt-cinq minutes « c’est trop tôt » implore-je dans une supplication tout aussi muette que douloureuse. Imaginez donc mon désarroi lorsque ce matin, il m’aura fallu avoir levé ma carcasse à six heures ! En effet, ayant hier soir pour des moments agréables passés avec ma douce, déserté mon bon logis, j’ai dû ce matin et se fut le prix à payer, m’adapter aux horaires de sa fac...
Pourtant, au contraire de ce que laisse présager la tonalité pathétique de cette suite de mot j’affirme, une fois bien réveillé, c’est alors facile à présent, que de se lever en avance a du bon (2). Ainsi, on peut trouver le temps de :
déjeuner une fois...
Puis en rentrant chez soi, une seconde...
Et même, parfois, de publier deux trois conneries sur un weblog.
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, j’en suis convaincu désormais. Et à ce sujet, mon double petit déjeuner m’ôte toute réserve contradictoire.
1. Expression attribuée à l’état de demi conscience, lorsque le cerveau indigné par l’immonde éveil, enrage contre la disparition de son droit au sommeil.
2. Essayez au prochain matin, de me faire répéter cela, juste pour voir...