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Qué Ki Dit ?
17 janvier 2008

Welcome in Elodie's World

« PUTAIN, EH, ce midi je suis restée comme une conne pendant dix minutes devant mon interphone ! Je sonnais, je sonnais et personne répondait. PUTAIN EH, ça m’a trop *wwwwwwwooooooouuuuuuuhhhhhhhh*, en plus dans le froid quoi. Franchement, j’étais trop dégouttée, alors ma mère elle me voit à un moment, j’fais "PUTAIN, EH, ça fait 10 minutes que j’attends devant l’interphone et que je sonne, je sonne !" Et là, tu sais pas ce qu’elle me dit ? *prenant une petite voix d’imitation ironique* :
"Et ben, tu pouvais pas sonner chez d'autres gens pour qu’ils t’ouvrent ?!" putain. J’fais, euh, enfin je me rappelle plus trop c’que j’lui fais, enfin bon.. Après, ma mère me dit "j’vais t’balancer les clés par le balcon.". PUTAIN, EH, fioooouuuuh c’est pas trop tôt. J’fais comme ça avec mes bras *écarte les bras comme pour rattraper quelque chose* et là, PUTAIN, les clés, elles tombent, MAIS, juste à côté quoi ! PUTAIN, EH, j’avais l’air trop conne. Alors, je les reprends par terre et après, je monte mes marches. TU sais combien de temps j’ai mis cette fois ? PUTAIN EH, j’ai battu mon record de l’autre fois, une minute et deux secondes ! J’ai manquée de me casser la gueule à un moment, en plus trop la honte quoi, devant ma voisine. J’ai fais comme si de rien, j’ai continuée, mais putain, j’fais, trop la honte quoi. J’arrive en haut, à ma porte et j’fais *imitation d’un essoufflement exagéré*... J’étais trop morte.
"Bon aloooors, tu rentres ? Tu vas pas rester là deux heures aussi hun." Putain, j’fais, ben attends maman, chuis fatiguée là, eh. Putain, j’étais trop trop trop morte. Enfin bon, donc voilà quoi.
En plus après, y’a le copain de... »

D’accord, d’accord. J’arrête. C’est dur à supporter n’est-ce pas ? Imaginez ce que ça fait à entendre. Et j’ai le droit à une nouvelle histoire, presque chaque matin et nouveau midi, lors de notre trajet vers la salle promise, la salle de cours.
Ah... Si seulement ses récits avaient autant d’intérêt que d’expressions redondantes.

« Qui n’a jamais connu de ces bavards, toujours sur le point de dire quelque chose. » Bergson, (mon ami)

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